Tierras Invisibles
L’installation "Tierras invisibles" se compose d’une série de photographies, d'autels et d'éléments de la Nature.
Celeste Leeuwenburg nous propose d'entrer dans un monde invisible où l’humain trouve une place au sein de la nature fragile
et puissante en inventant des nouvelles transcendances.
Les photographies mettent en scène et nous font découvrir un temps où selon les paroles de Celeste :
“ La terre bougeait très doucement dans le sens contraire des aiguilles, le soleil était plus haut que jamais auparavant et les ombres projetées se dédoublaient sur les chemins (…) Ceux qui avaient su entendre le chant des plantes étaient allés se réfugier dans la seule infime partie existante du Monde où aucun humain n'avait encore mis les pieds. ”
Les images construisent des scènes à la fois archaïques et empruntées au présent, sortes d'estampes religieuses et dystopiques dans lesquelles le lien entre la présence humaine et les éléments naturels forge le paysage.
L’espace d’exposition se transforme ainsi en un lieu votif où quelques "altars" - autels présents sur les routes argentines en l’honneur des saints populaires - viennent signaler des points d’inflexion, d’histoire, de drame.
Texte : Galerie Julio, Paris.
Exposition Novembre 2021, Galerie Julio, Paris.
Tierras Invisibles
2013-2020.
Tirage photographique sur papier Fine Art.
Dimensions variables.
L’installation "Tierras invisibles" se compose d’une série de photographies, d'autels et d'éléments de la Nature.
Celeste Leeuwenburg nous propose d'entrer dans un monde invisible où l’humain trouve une place au sein de la nature fragile
et puissante en inventant des nouvelles transcendances.
Les photographies mettent en scène et nous font découvrir un temps où selon les paroles de Celeste :
“ La terre bougeait très doucement dans le sens contraire des aiguilles, le soleil était plus haut que jamais auparavant et les ombres projetées se dédoublaient sur les chemins (…) Ceux qui avaient su entendre le chant des plantes étaient allés se réfugier dans la seule infime partie existante du Monde où aucun humain n'avait encore mis les pieds. ”
Les images construisent des scènes à la fois archaïques et empruntées au présent, sortes d'estampes religieuses et dystopiques dans lesquelles le lien entre la présence humaine et les éléments naturels forge le paysage.
L’espace d’exposition se transforme ainsi en un lieu votif où quelques "altars" - autels présents sur les routes argentines en l’honneur des saints populaires - viennent signaler des points d’inflexion, d’histoire, de drame.
Texte : Galerie Julio, Paris.
Exposition Novembre 2021, Galerie Julio, Paris.
Tierras Invisibles
2013-2020.
Tirage photographique sur papier Fine Art.
Dimensions variables.
Nous ne saurons jamais comment tout est arrivé.
La terre bougeait très doucement dans le sens contraire des aiguilles.
Le soleil, lui, était plus haut que jamais et des ombres dédoublées se formaient, sortes de chemins aux lignes brisées.
L'air était épais, presque palpable.
Une chaleur étouffante régnait et faisait craquer le sol.
A certains endroits on pouvait percevoir le souffle du vent qui transportait les bruits de technologies disparues.
Ceux qui avaient su entendre les chants des plantes étaient allés se réfugier dans la seule contrée existante ou aucun humain auparavant n'avait encore mis les pieds.
Tierras Invisibles
Celeste Leeuwenburg.
